lundi 25 février 2008

Rambo !


Mercredi soir, afin de me divertir l'esprit, je suis allé au CGR Tours Centre (Ex-Pathé). Ce cinéma est le frère du Méga CGR Deux Lions, presque jumeau avec ce dernier si je m'en réfère à la longueur des publicités avant le film ! Néanmoins, le lieu est peut-être plus chaleureux et les sièges plus confortables qu'au CGR des Deux Lions (les friandises sont les mêmes)...


Je suis donc allé voir
Rambo (John de son prénom). Cela manquait-il à ma culture? Pas totalement, je n'ai jamais vu le premier certes, mais j'ai vu le second ainsi qu'un bout du troisième opus (je suis nettement moins assidu avec les Rocky, mais il est vrai que la boxe et moi...)


Dans le 4ème épisode du nom, M. Rambo est désormais installé dans le nord de la Thaïlande à chasser les serpents venimeux (on s'occupe comme on peut). Las, un groupe américain simili religieux et caritatif vient le déranger pour se faire déposer par voie fluviale au Myanmar dans un village Karen persécuté durement par l'armée de la dictature locale. L'intention est louable, mais inconsciente et dangereuse, car quelques minutes après leur arrivée (dans le film), l'armée dictatoriale leur tombe dessus! Tout le défi de JR consistera donc à sauver ce qui peut l'être sans faire trop de casse, ce qui, il est vrai, ne le caractérise pas vraiment!


Les critiques de ce film en France étaient bonnes. En effet, c'est du Rambo plein pot : après une période de montée en température, cela tire, mitraille, égorge, décapite, découpe, tue et sauve (quand même) dans tous les sens! L'horreur de la guerre est retranscrite sans détour. Sly, pour son âge (62 ans), est bien conservé et sa masse musculaire impressionnante aurait encore de quoi alimenter un léonberg pendant plusieurs jours. Il ne cause pas beaucoup, mais, il faut en convenir, ce détail n'est pas un des fondements de ce style de film.


L'histoire a aussi le mérite de mentionner la situation du peuple Karen, peuple
durement éprouvé et admirablement ignoré par les médias occidentaux (il en est de même avec le cas des H'Mongs au Laos et au Vietnam). A noter que le Major Tint, la terreur birmane dans le récit, est joué par un authentique chef de la résistance Karen ; à savoir Maung Maung Khin, donc par une personne directement concernée par le problème (et c'était le cas également de beaucoup de figurants). De même, le jeu des acteurs qui jouent les mercenaires n'est pas inintéressant (notamment en dehors des échanges de rafales). Stallone a recherché de l'authentique sur ces points, il y a du louable.

Mais, en général, je juge le scénario global est un peu simple. Au début et à la fin du film, des allusions à l'attachement de Rambo à ses terres en Arizona sont mentionnées, pourquoi ne pas l'exploiter, de même que les échanges de regards (et de quelques rares mots) entre John et Sarah? L'histoire est donc un peu prévisible notamment au regard des épisodes passés. Dommage, mais c'est du Rambo... On ne s'ennuie pas car il y a de l'action, mais il manque un chouilla de substance au scénario. Sur le fonds, n'oublions pas la persécution contre les minorités au Myanmar et ailleurs. Ce film est une fiction, mais elle se base sur des faits réels et souvent ignorés dans nos contrées.


Pascal.


On Wednesday evening, I went to see
Rambo (John), that was missing to my culture? Not totally, I never saw the first opus, but I saw the second end and a little from the third film (I am far less diligent with Rocky, but it is true that boxing and me ... )


In the 4th episode of the name, Mr. Rambo is now installed in the northern of Thailand to expel poisonous snakes. Alas, an American simili religious and charitable group comes to disturb him to be dropped by river in Myanmar in a Karen village harshly persecuted by the locale military dictatorship. The intention is commendable, but unconscious and dangerous, because a few minutes after their arrival (in the film), the military dictatorship is coming! So the challenge of JR will therefore to save this group!


Critics of this film in France were good. Indeed, it is full of Rambo topics : after a period of rise in temperature, it canisters, cuts, kills and saves (still)! The horror of war is reproduced. Sly, for his age is well preserved and its impressive muscle mass would food a leonberger for several days. He does not speak a lot, but we must agree, that this detail is not very important for this style of film.


History has also mention the situation of the Karen, harshly persecuted people and admirably ignored by the Western media (the same is true with the case of H'Mongs in Laos and Vietnam). It should be noted that Major Tint, Burmese terror in the story, is played by a genuine resistance leader Karen; namely Maung Maung Khin, therefore, by a person directly affected by the problem (and this was also the case for many of people in the film). Similarly, the game of the actors who play mercenaries is not uninteresting (especially outside the fire exchange). Stallone has sought authenticity on these points, it is laudable.


But in general, I consider that the overall scenario is a bit simple. At the beginning and end of the film, the references to Rambo's attachment to his land in Arizona are mentioned, why not exploit it, as well as the exchange of views (and a few words) between John and Sarah ? The story is a bit predictable especially in the light of the formers episodes. But it's the Rambo style... We are not bored because there is a lot of actions, but it misses a little substance to the script. Finally, we mustn't forget the persecution against minorities in Burma and elsewhere. This film is a fiction, but it is based on real facts and often ignored in our lands.

Pascal.

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